La situation :
En juin 2XXX , Monsieur F, dirigeant de la société S, signe une promesse de vente pour l’achat d’un bâtiment industriel d’une valeur de 900 000 euros.
Il s’installe immédiatement dans les locaux avec un bail précaire (10 000 euros par mois), dans l’attente de la vente définitive.
Un an plus tard, Monsieur F, qui a négocié à plusieurs reprises le report de la promesse de vente, et continue à payer son loyer à fonds perdus, n’a toujours pas obtenu de financements; il nous contacte pour l’aider à trouver une solution.
En effet, le vendeur, exaspéré par ces délais, envisage de remettre en vente son immeuble : Monsieur F ne sait où s’installer s’il doit partir, et aura dépensé 120 000 euros de loyers, en pure perte.
Le diagnostic :
Monsieur F a perdu beaucoup de temps en interrogeant des banques qui, après étude du dossier, déclinent finalement sa demande, car elles ne souhaitent pas financer ce type d’immeuble, très bien adapté à son activité, mais aussi très spécifique.
De plus, il n’a pas su mettre en valeur l’amélioration du fonctionnement de son entreprise depuis son installation dans ces locaux, justifiant pourtant ainsi son besoin d’investissement et démontrant sa capacité à faire face à ses futures charges de remboursement.
L’action entreprise :
Elaboration d’un dossier mettant en valeur les gains de productivité réalisés grâce au transfert dans un local adapté.
Organisation d’une réunion avec le vendeur afin de lui expliquer notre démarche, et obtenir un délai supplémentaire.
Présentation de cette demande à un partenaire financier choisi pour sa sensibilité au potentiel de développement de l’entreprise, et non à la valeur intrinsèque de l’immeuble.
La solution apportée :
Accord écrit obtenu de ce partenaire le 31 juillet 2XXX, soit un mois après la première rencontre avec Monsieur F.